études.
Chez les Indiens, Krishnen ; chez les Perses, Zoroastre ; en Chine, Kong - Tzée ; en égypte, Thaoth ; parmi les Grecs, Orphée ; Odin, meme au sein de la Scandinavie ; partout les législateurs des peuples avaient lié la liberté de l' homme au dogme consolateur de la Providence Divine. Les peuples accoutumés a révérer dans le Polythéisme l' infinité Divine, et non son Unité, ne trouvaient point étrange d' étre guidés, protégés et surveillés d' une part, tandis qu' ils restaient, de l' autre, libres de leurs mouvements ; et ils ne s' inquiétaient point de trouver la Source du Bien et du Mal, puisqu' ils la voyaient dans les objets de leur culte, dans ces memes Dieux, dont la plupart n' étant ni essentiellement bons, ni essentiellement mauvais, étaient censés leur inspirer les Vertus ou les vices qui, librement accueillis par eux, les rendaient dignes de récompense ou de chatiment.
F.O.