Petites Stances A Méditer.

Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.

Je ne m’attends pas à trouver un saint aujourd’hui. Si je pouvais seulement trouver un sage, je m’en contenterais.

Je ne maudis pas le Ciel, je ne me plains pas des hommes, j’étudie humblement pour atteindre la réalisation.

Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de question.

Je ne puis apprendre à parler à qui ne s’efforce pas de parler.

Je ne sais à quoi peut être bon un homme qui manque de sincérité. *

Je n’enseigne pas celui qui ne s’efforce pas de comprendre ; je n’aide pas à parler celui qui ne s’efforce pas d’exprimer sa pensée.

L’homme bienveillant se comporte vis-à-vis d’une personne qu’il n’aime pas de la même manière que vis-à-vis d’une personne qu’il aime. (Mencius 78,1)

L’homme honorable attend tout de lui-même ; l’homme de peu attend tous des autres. *

L’homme honorable aurait honte de laisser ses paroles outrepasser ses actions. *

L’homme honorable cultive l’harmonie et non le conformisme. L’homme de peu cultive le conformisme et non l’harmonie. *

L’homme honorable développe ce qui est beau chez autrui et non ce qui est laid. L’homme de peu tient une conduite tout opposée. *

L’homme honorable est maître de lui-même et n’a de contestation avec personne ; il est sociable, mais n’est pas homme de parti. *

L’homme honorable recherche la Voie, et non les biens matériels. *

L’homme parfait parle peu.

L’homme qui poursuit deux lapins à la fois n’en attrape aucun.

L’homme qui sait n’hésite pas.

L’homme supérieur pense toujours à la vertu, et l’homme commun au confort.

L’honnête homme a de l’autorité, mais pas d’arrogance. L’homme vulgaire a de l’arrogance mais, pas d’autorité. *

L’honnête homme n’attend que la justice, l’homme vulgaire attend des faveurs.

L’honnête homme se base sur la justice, agit selon les rites, s’exprime avec modestie et conclut de bonne foi. *

L’objet de l’homme supérieur est la vérité.

La chance est bien souvent un hasard qui se provoque.

La connaissance est la clé du pouvoir, de la sagesse.

La conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal.

La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire.

La nature fait les hommes semblables. La vie les rend différents.

La qualité fondamentale d’un chef est la bienveillance.

La vertu parfaite consiste à se rendre capable de pratiquer cinq choses sous le ciel : déférence, grandeur d’âme, honnêteté, diligence et générosité.

La vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.

La vie est vraiment simple, mais nous insistons pour la rendre compliquée.

La voie du juste milieu n’est pas suivie. Les hommes intelligents vont au-delà, les ignorants restent en deçà. Les sages veulent trop faire, et l’homme de peu pas assez.

La voie du maître se ramène à ceci : exigence envers soi-même, mansuétude pour les autres.

La volonté de gagner, le désir de réussir, l’envie d’atteindre votre plein potentiel sont les clés qui ouvrent la porte à l’excellence personnelle.

La vraie connaissance est de connaître l’étendue de son ignorance.

Le but n’est pas tout. Chaque pas vers le but est un but. Ce sont tous les petits buts qui font le but.

Le commerce du sage est sans saveur et il perfectionne ; le commerce de l’homme de peu est agréable et il corrompt.

Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté, même dans la richesse.

Le grave défaut est d’avoir des défauts et de ne pas s’efforcer de s’en corriger.

Le père qui n’enseigne pas ses devoirs à son fils est autant coupable que ce dernier s’il les néglige.

Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même.