La Lumiére Astrale.
Il y a eu confusion infinie dans les noms désignant une seule et meme chose.
Le chaos des anciens, le feu sacré de Zoroastre, l' Antusbyrum des Parsis, le feu d' Hermés, le feu de Saint - Elme des anciens Germains, l' éclair de Cybéle, la torche d' Apollon, la flamme sur l' autel de Pan, l' inextinguible feu du Temple de l' Acropole et celui de Vesta, la flamme du casque de Pluton, les étincelles brillantes de la coiffure des Dioscures, celles de la téte de Gorgone, le casque de Pallas et le caducée de Mercure, la Phta ou Ra égyptien, le Zeus Cataibatés ( celui qui descend ) des Grecs, les langues de feu de la Pentecote, le buisson ardent de Moise, les colonnes de feu de l' Exode, et la " Lampe allumée " d' Abraham, le feu éternel du " Puits sans fond ", les vapeurs de l' Oracle de Delphes, la lumiére sidérale des Rose - Croix, l' Akasa des adeptes hindous, la lumiére astrale d' éliphas Lévi, l' aura nerveuse et infinie dans les noms désignant le fluide des Magnétiseurs, l' Od de Reichenbach, le globe de feu ou chat météorique de Badinet, le psychode et la force Ecténique de Thury, la force psychique de Sergeant Cox et de Crookes, le Magnétisme atmosphérique de quelques naturalistes, le Galvanisme et enfin, l' électricité, sont, simplement, des noms divers s' appliquant a des manifestations différentes, ou effets de la meme cause mystérieuse qui pénétre tout, l' Archeus des Grecs.
Pausanias, Elide, livre 1,14.
B.H.