Petites Stances A Méditer.
Comme les richesses ornent et embellissent une maison, de même les intentions pures et sincères ornent et embellissent la personne.
Conduis ta vie de façon qu’à ta mort tout le monde pleure et que tu sois le seul à sourire.
Conduis-toi de manière à ne causer aucun souci à tes parents si ce n’est sur ta santé.
Dans la colère, le sage pense à ses suites.
De petites impatiences peuvent conduire à une grande imprudence.
Des habitudes viennent les différences.
Dis-moi et j’oublierai. Montre-moi et je m’en souviendrai peut-être. Fais-moi participer et je comprendrai.
Écoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes ; soyez attentif à ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu ; alors, vous commettrez rarement de fautes.
En cherchant à hâter les choses, on manque le but.
Entendre les plaideurs et rendre la justice, je le puis tout comme un autre. L’important serait de faire qu’il n’y eût plus de plaideurs.
Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux. *
Est vraiment sage celui qui, sans présumer d’avance qu’on cherche à le tromper ou qu’on se méfie de lui, est capable de déjouer au moment voulu les ruses.
Et la poursuite de petits avantages fait avorter les grandes entreprises.
Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés.
Faire le bien sans chercher de récompenses, fuir le mal sans avoir la crainte du châtiment : homme rare sous le ciel.
Faire quelque chose de remarquable vaut mieux qu’être remarqué.
Il est plus difficile de se défendre de l’amertume dans la pauvreté que de l’orgueil dans l’opulence. *
Il faut d’abord faire ce qui nous coûte, ensuite ce qui nous plaît. C’est la vertu d’humanité.
Il faut que le disciple de la sagesse ait le cœur grand et courageux. Le fardeau est lourd et le voyage est long.
Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l’autre, ce qui est de l’aveuglement.
Il faut trois ans pour apprendre à parler, et toute une vie pour apprendre à écouter.
Il n’est pas nécessaire d’aller vite, le tout est de ne pas s’arrêter.
Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses.
Il y a des personnes qui pleurent en apprenant que les roses ont des épines. D’autres se réjouissent quand ils savent que les épines portent des roses.
Il y a trois sortes d’hommes auxquels il est utile de se lier d’amitié : les hommes droits, les hommes sincères et les hommes qui ont beaucoup appris.
Je n’enseigne pas celui qui ne s’efforce pas de comprendre ; je n’aide pas à parler celui qui ne s’efforce pas d’exprimer sa pensée. *
Je n’ai pas encore vu un homme qui ait pu apercevoir ses défauts et qui s’en soit blâmé intérieurement.