Le Rosicrucianisme.
Le corpus hermeticum.
Trois siécles avant l' ére chrétienne, commence l' élaboration de ce que l' on nomme les hermetica, textes attribués a Hermés Trismégiste. Cette littérature se répand abondamment dés le premier siécle. La rédaction des hermetica s' étale jusqu' au troisiéme siécle aprés jc, dans la région du delta du nil. écrits en grec, ils affichent un ésotérisme égyptien. Clément d' alexandrie parle des quarante deux livres d' Hermés que les égyptiens transportaient dans leurs cérémonies. Jamblique attribue a Hermés 20 000 livres, tandis que Séleucus et Manéthon en évoquent 36 525. Les plus célébres, écrits entre le premier et le troisiéme siécle, sont les dix sept traités que l' on regroupe sous le titre de corpus hermeticum. Ils se composent principalement de dialogues entre Hermés, son fils Tat, et Asclépius. Le premier ce ces traités, le pimandre, évoque la création du monde.
L' Aclépius est aussi un texte important. Il décrit la religion des égyptiens et les rites magiques qu' ils pratiquent pour attirer les puissances cosmiques dans le but d' animer les statues des dieux. Enfin, les fragments de Stobée constituent le troisiéme groupe des hermetica. Ils se composent de trente neuf textes et comportent des dialogues entre Isis et Horus a propos de la création du monde et de l' origine des ames. Ces textes, généralement attribués a Hermés Trismégiste, se présentent comme étant traduits de l' égyptien. En fait, ils contiennent peu d' éléments égyptiens authentiques. Ils sont essentiellement marqués par la philosophie grecque, mais également par le judaisme et la religion perse. Ils ne composent pas un tout cohérent et présentent de nombreuses contradictions doctrinales.
Christian Rebisse.